Ballerina : Une histoire de John Wick (2025) Keanu Reeves, Ana de Armas
June 14, 2025
🎬 Ballerina : Une histoire de John Wick (2025) – Critique
⭐ Avec Ana de Armas, Keanu Reeves, Anjelica Huston, Lance Reddick, Gabriel Byrne
🎬 Réalisé par Len Wiseman
💬 La grâce est mortelle. La vengeance est un art.
Critique :
Ballerina : Une histoire de John Wick est une extension féroce, élégante et chargée d’émotion du Wickverse, apportant une touche rafraîchissante et profondément personnelle à cette franchise ravagée par les balles. Porté par la performance exceptionnelle d’Ana de Armas, ce spin-off prouve que la vengeance peut être gracieuse et terriblement sauvage.
Se déroulant entre les événements de John Wick : Chapitre 3 et Chapitre 4, le film suit Rooney, une jeune tueuse formée à l’académie de ballet Ruska Roma, alors qu’elle se lance dans une quête acharnée pour traquer les mystérieux assassins de sa famille. Son parcours est brutal, d’une précision digne d’un ballet, et émotionnellement dévastateur.
Ana de Armas est magnétique dans le rôle principal : froide quand il le faut, vulnérable quand on s’y attend le moins, et absolument mortelle au combat. Ses scènes de combat sont un véritable chef-d’œuvre de chorégraphie : saltos élégants, tirs de ballet et coups de couteau qui évoquent à la fois discipline et fureur. Elle ne se contente pas de survivre, elle réécrit les règles.
Keanu Reeves revient brièvement dans le rôle de John Wick, offrant à Rooney un mentorat dans son style énigmatique caractéristique. Leurs scènes partagées sont électriques, imprégnées de respect mutuel et de compréhension silencieuse. Un moment marquant : les deux assassins s’entraînent côte à côte dans une pièce éclairée à la bougie, remplie de miroirs et d’ombres – un moment qui semble mythique.
Le réalisateur Len Wiseman (Underworld) imprègne le film d’une esthétique noire, de visuels baignés de néons et de musiques d’opéra envoûtantes. L’univers s’approfondit, nous révélant les rouages de la Table d’Honneur et le code brutal qui lie ceux qui la servent.
Anjelica Huston reprend son rôle de la Directrice, tandis que Gabriel Byrne incarne l’antagoniste terrifiant : un ancien tueur à gages devenu baron du crime qui voit en Rooney à la fois une menace et le reflet de son propre passé.
Le film ne se termine pas par un meurtre final, mais par un choix, faisant de Rooney un antihéros complexe qui pourrait avoir d’autres histoires à raconter.
Citation persistante :
« Nous dansons pour survivre. Mais je tue pour me souvenir.»
Note : ★★★★☆ (4,7/5)
Élégant, impitoyable et riche en émotions, Ballerina sublime l’univers de John Wick avec une héroïne que nous aurons hâte de revoir. Ce n’est pas un simple spin-off. C’est une déclaration.