Chef de Guerre (2025) – Jason Momoa

October 3, 2025

Chief of War (2025) — Critique

Jason Momoa fait un retour fracassant au cinéma avec une épopée audacieuse et audacieuse, mêlant mythe et puissance. Chief of War est un homme de combat au cœur battant, une ode au leadership, à l’héritage et au prix à payer pour protéger son peuple.

 

L’histoire suit Kahe’aka (Momoa), un guerrier qui revient d’exil et découvre son île divisée par des clans rivaux et des puissances étrangères envahissantes. Le film pose les enjeux sans tarder : une trêve cérémonielle dérape, les lames étincellent et la plage se transforme en champ de bataille aux couleurs dorées du coucher de soleil. Ce qui n’était au départ qu’une quête de paix se transforme en une confrontation avec l’histoire, et avec les choix passés de Kahe’aka.

 

Momoa est captivant. Il incarne Kahe’aka comme un leader qui écoute avant de rugir, laissant le silence et les regards en coin faire autant d’effet que les cris de guerre. Son physique est évident, mais c’est sa vulnérabilité – des scènes calmes en famille, un moment de doute à la lumière de la marée – qui donne du poids au film. Les seconds rôles le complètent avec des conseillers implacables, des héritiers au sang chaud et un diplomate au sourire plus acéré que n’importe quelle lance.

 

Visuellement, Chief of War est un festin. La caméra s’imprègne de falaises volcaniques, de cathédrales de jungle et d’une eau azur presque irréelle. La chorégraphie des combats privilégie la clarté au chaos : des compositions amples et lisibles, une conception sonore profonde et des effets spéciaux qui donnent l’impression que chaque affrontement pourrait déborder du cadre. La musique mêle percussions traditionnelles et cordes modernes – battements de cœur, puis tonnerre.

 

Le film vacille dans sa partie médiane. Deux intrigues secondaires (l’une politique, l’autre romantique) lui coupent le souffle au moment même où la tension monte, et une révélation tardive est diffusée un peu trop fort. Pourtant, le dernier acte remet les pendules à l’heure : un raid au clair de lune, un siège en plein jour et un choix de chef à la fois surprenant et inévitable.

 

Meilleure scène : Kahe’aka patauge dans les vagues à l’aube pour affronter un chef rival, l’horizon à perte de vue : deux silhouettes, une décision, pas de retour en arrière possible.

Verdict : Grand, audacieux et sincère. Si vous recherchez un spectacle avec une âme, et Jason Momoa aux commandes, Chief of War mérite amplement sa couronne.

Note : 4/5