Se déroulant des décennies après la mission originale de 1994, le film découvre un monde qui a oublié ce qui se cache au-delà des étoiles. Le Dr Jackson, désormais linguiste reclus et désillusionné, est tiré de l’ombre lorsqu’une seconde Porte des étoiles, longtemps endormie, est découverte dans les profondeurs de l’Antarctique. Mais ce n’est pas seulement un portail vers un autre monde : c’est la porte d’entrée vers une civilisation galactique disparue depuis longtemps… et une guerre qui n’a jamais vraiment pris fin.

Spader apporte gravité et mélancolie à Jackson, un homme hanté par ce qu’il a vu et ce qu’il n’a pas réussi à empêcher. Loin de l’universitaire enthousiaste d’autrefois, il est las, blessé et plus humain que jamais. Son retour vers les étoiles est hésitant, mais le destin, une fois de plus, a besoin d’un traducteur.

Il est rejoint par l’étoile montante Florence Pugh dans le rôle du Dr Elira Voss, une jeune astrophysicienne audacieuse et pleine de secrets, et par Oscar Isaac dans celui du Haut Commandant Raen, un mystérieux dirigeant extraterrestre dont les motivations oscillent entre le sauveur et le destructeur.

Visuellement, Stargate (2025) est un triomphe. Les paysages extraterrestres semblent à la fois anciens et vivants. Les ruines futuristes resplendissent de technologies oubliées. La porte elle-même, redessinée avec une élégante menace, est plus qu’une machine ; c’est un personnage. La musique envoûtante de Hans Zimmer mêle chants anciens et synthétiseurs modernes, créant un paysage sonore où résonnent à la fois l’émerveillement et l’effroi.

Mais ce qui fait véritablement la force de ce reboot, c’est son âme. Le film s’attaque à l’héritage, au langage et à l’idée que plus on explore les étoiles, plus on découvre les vérités que nous avons enfouies ici sur Terre. C’est l’histoire d’une seconde chance – pour Jackson, pour l’humanité et pour une franchise qui attendait depuis longtemps un retour à la grandeur.

Note : 9,2/10 – Un renouveau époustouflant. Stargate (2025) ouvre un portail non seulement vers un autre monde, mais aussi vers une nouvelle ère de la science-fiction.